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e thème abordé ici ca-
ractérise à la perfec-
tion la personnalité de
LBazille et sa proximité
avec sa famille et avec Méric,
la demeure d’été familiale.
Lien étroit avec sa famille
d’abord comme le prouve sa
correspondance.

Il peint sa cousine Thérèse qui
figure aussi dans La Réunion de
famille. François Daulte décrit
précisément le milieu familial et
la scène de la vie quotidienne
à Méric : « [...] Merveilleuses
cousines ! Il y a quelques
années encore, elles parta-
geaient le grand parc les jeux L’allée à Méric aujourd’hui
et les rêves de Frédéric. Et maintenant, elles char-
ment ses yeux... Elles errent dans la fraîcheur du
matin ou la tiédeur du soir, libres et protégées à
la fois sous les pins des terrasses, où les échos
gardent leurs rires. Ou bien assises au pied d’un
arbre préféré, celui qui leur ouvre le plus d’hori- Le bordereau d’achat de la galerie Blot
zon et les couvre le plus, elles lisent ou causent
ou brodent » . Daulte campe donc bien la scène
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de notre tableau, le lieu et les personnages.
Donné à sa cousine Thérèse, le tableau fut en-
suite acquis par le général Henry Cazalis, époux
d’Henriette Blanche Auriol, fille cadette de Thé-
rèse des Hours, cousine de Bazille. Il fut ensuite
acheté par la galerie Eugène Blot le 16 mai 1923
et restera dans une collection suisse jusqu’à nos
jours.
Jadis rentoilé, le tableau a retrouvé sa toile d’ori-
gine. Les craquelures et la signature insérée dans
la matière ne laissent aucun doute sur son attri-
bution. Son histoire originale en fait une œuvre
attachante et importante.

1. Daulte, 1992, p. 58.

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